Universal / 2006
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"Pour beaucoup la vie se résume à monter dans le train".
La vie. Sulfureuse, paresseuse, désastreuse. La vie et ses rues, ses faubourgs. La vie, ses échecs, ses détours. Le grand voyage.
Paris, Saint-Denis, Lisbonne. Fourmille la ville, brasse les hommes. Cliquetis de tiroir-caisse, cloche de rer, étales des marchés. Tout le monde descend, la matinée est à peine entamée.
"J'ai vu des mots tendres, j'ai vu des mots d'excuse, j'ai vu des gros mots. J'ai vu des mots à prendre, des mots qui accusent et même des mots en trop."
J'ai vu le monde qu'on nous vend. Été comme printemps. La galère, les charters. J'ai vu leurs ornières.
J'ai vu la vie. Je crois qu'elle a sourit. Je crois ça suffisamment. Paris, Saint-Denis, tout le monde descend.
La vie m'habille. La ville m'appelle. Tous les possibles m'appartiennent. D'elles en ailes je survole ma peine. Je survole mon temps. Je file.
Le monde n'est noir que pour ceux qui portent des lunettes de soleil. Au delà, la lumière luit. "J'espère, donc je suis".aller plus loin
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samedi 26 juillet 2008
Grand Corps Malade :: Midi 20
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